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Nouveau Logo

Regarder vers l’avenir sans oublier d’où l’on vient, c’est ainsi que nous avons voulu donner un nouveau souffle au logo de notre Village et c’est pour cela que Michel Comby, créateur du blason au début des années 80, nous en a donné les clefs de lecture afin de le moderniser, le simplifier sans perdre le sens.  Merci à lui d’avoir permis cette évolution.


Pourquoi changer de logo ? Parce que le monde bouge, le monde change et l’évolution est naturelle. L’histoire n’est pas figée dans le temps, elle vit comme notre logo. Il nous semblait naturel de souligner la nouvelle dynamique du village en adaptant son graphisme à notre époque. Un nouveau design et une évolution des couleurs auxquels les jeunes générations peuvent s’identifier sans perdre les racines que nos anciens connaissent depuis près de 40 ans.

Le Sens originel : 

Au cœur du Logo un arbre, le tilleul, en roman «Tilho», qui donna son nom à la commune de Thil, accompagné d’une vague symbolisant l’eau du ruisseau qui traverse notre village, le Riouet.
Thil est souvent balayé par les vents symbolisés par les deux visages d’Eole soufflant du sud-est, le vent d’autan ou du nord-ouest ce vent qu'on baptise parfois le bordelais.
Enfin, l’étoile qui représente le chemin à suivre comme dans les armoiries, est l'emblème de l'éternité et symbolise l’espérance. 


Le nouveau logo :
Tous les composants ont été conservés, seuls les traits ont été revisités et les couleurs modifiées. En passant à 2 tonalités le logo se veut plus lisible, le rouge a été abandonné, le jaune, le vert et le marron ont convergés en Vert ANIS : une teinte à la croisée du vert prairie et du jaune tournesol qui illuminent notre campagne. Enfin, nous avons retenu le Gris Galet, la teinte des pierres qui remplissent nos sols pour ancrer notre logo dans nos terres.

 

Histoire de Thil

Les premiers Thilois furent les peuplades celtiques qui, entre les 5ème et 3ème siècle avant JC élevèrent le tumulus qui est au centre du village. Plus tard vers le 4ème siècle l’effondrement de l’Empire Romain et les invasions barbares firent naître un état d’insécurité qui conduisit a élever des fortifications pour s’abriter en cas de danger. Le « castrum » de Thil, élevé sur le tumulus, était probablement constitué d’une tour de guet, accolée de bâtiments construits en bois et « paillebart ». Il constituait la partie supérieure d’une zone trapézoïdale protégée par des murs épais et s’appuyant sur le ravin.

En l’an 933 Thil avait pour seigneur Forton Guillaume, vicomte de Terride dont le château se dressait à St Georges près de Cologne. Ses descendants furent Arnaud Raymond, Arnaud Gusber et Armand de Terride, mort à l’abbaye de Grandselve.

En 1148, la sœur d’Armand, Escaronne, apporta Thil en dot a Bernard Jourdain seigneur de l’Isle, débutant une longue période pendant laquelle Thil fut soumis aux seigneurs de l’Isle.

Vers 1200, la célèbre Esclarmonde de Foix fut seigneuresse village. A la mort de Jourdain III en 1204, Thil passa a une branche cadette avec Othon Ier, puis Raymond Jourdain Ier, qui accorda aux Thilois leur charte de coutumes en 1246, complétée 10 ans plus tard « en l’église St Martin de Thil ».

Vinrent ensuite Bernard d’Astaffort et une succession de seigneurs de l’Isle qui se termina en 1405 ou Jean Jourdain Ier, ruiné, vendit son comté à Jean de Bourdon pour 34000 écus d’or. Prisonnier a Azincourt celui-ci fut contraint pour payer sa rançon, de revendre en 1421 a Jean IV Comte d’Armagnac pour 480 000 écus, mais révolté contre l’autorité royale, il fut mis a mort dans Lectoure en 1473.

François Ier disposa de ses biens en faveur du duc d’Alençon dont la veuve épousa plus tard Henri II d’Albert dont le petit fils, devenu Henri IV réunit le comté a la couronne. Ainsi placé sous l’autorité des rois de France, le comte subit différents découpages.

Vers 1500 Thil fut rattaché à la seigneurie de Montaigut érigée en baronnie en 1647. Les premiers titulaires furent les Faudaos Barbazan puis, à partir de 1678 Henri Le Mazuyer, procureur au Parlement de Toulouse qui portait le titre de « Marquis de Montaigut St Paul, Le Grès, Thil, Bretx, Beauregard et autres lieux ».

Claudine Le Mazuyer épousa Pons de Thézan au milieu du XVIII ème siècle et fit dont a l’église de Thil de la chaire que l’on peut toujours admirer surmontée d’un pélican a ses armes. Avant la Révolution un parlementaire Toulousain, le Comte d’Albis de Belbeze, racheta la seigneurie de Thil ou sa famille était implantée depuis prés d’un siècle.

Il émigra en 1792, rejoignit l’armée de Condé et ne rentra à Thil que sous le consulat. Il y mourut en 1804 dans sa maison de Laffront miraculeusement préservée des Ventes de biens nationaux.

Après le tourbillon des guerres de l’Empire, Thil connut une période d’enrichissement paysan allant de pair avec le développement de l’instruction publique. La nouvelle Mairie fut construite en 1804 sur la «butte du château » ; elle abritait aussi l’école. En 1901 la population s’élevait à 773 habitants, agriculteurs, mais aussi commerçant et artisans.

La guerre de 14/18 apporta son lit de deuils, en partie compensée par l’immigration italienne et polonaise vers 1920. La mécanisation de l’agriculture réclamait moins de bras et le nombre de Thilois décrut jusqu’en 1970 environ ou la proximité de Toulouse entraîna un afflux de citadins avides d’air pur. Elle est actuellement de 1166 habitants et il semble que cet accroissement se stabilise.

L'origine du nom de la commune

C’est le tilleul, en roman « Tilho », qui donna son nom à la commune de Thil.
Deux siècles avant Jésus Christ, les Celtes, qui peuplaient la région élevèrent un tumulus à l’emplacement de ce qui serait plus tard le village de Thil. Ce tumulus servit plus tard de motte castrale pour le « castellum ». Beaucoup plus tard, vers 1850, ce même emplacement recevra l’actuelle mairie.
Faisant partie de la vicomté de Gimoes au Moyen Age, le village restera jusqu’en 1421 le fief de la puissante maison de l’Isle-Jourdain. Ensuite vinrent les comtes d’Albert, ce qui entraîna le rattachement à la couronne, avec l-avènement d’Henri IV. Divers petits seigneurs se succédèrent dans le cours des XVII et XVIIIè siècles, dont le dernier fut Jean François Denis d’Albis de Belbèze, parlementaire toulousain, qui émigra en 1792.
Commune agricole au XIXè siècle, Thil subit une lente érosion de sa population dans la première moitié du XXè siècle, tendance qui s’est fortement inversée ces dernières années sous la pression de Toulouse, voisine seulement de 28 kilomètres. C’est donc une population rajeunie qui a en charge aujourd’hui l’avenir de la commune, une part notable de l’activité étant orientée vers la grande ville, mais l’agriculture demeure un élément important avec un environnement préservé, que tous les thilois souhaitent sauvegarder.

 

Articles de Michel Comby

 

Pour plus d'informations sur l'histoire de Thil (et de Bretx, un village voisin) un blog y est dédié. 

Voici le lien : https://bretxthilhistoirelocale.blog/thil/